QUAND LE SMARTPHONE GERE LA TEMPERATURE DE LA MAISON

La société française Netatmo qui fabrique à l’origine des stations météos connectés à votre Smartphone et au wifi vient de sortir un thermostat nouvelle génération. Avec l’hiver qui arrive, il est devenu primordial pour chaque foyer de gérer son chauffage au risque de voir sa facture s’envoler. Nous essayons tous de réduire notre consommation d’énergie en évitant les gaspillages comme chauffer notre domicile alors qu’il est inoccupé pendant la journée.

Netatmo nous assure qu’il est maintenant possible de réguler la température de sa maison n’importe où depuis son Smartphone grâce au thermostat connecté. A travers l’application dédiée, nous pourrons bientôt obtenir des informations sur la température chez nous mais également la réguler à distance en déterminant le degré souhaité.

Thermostatorange-Face+Iphone-WebHD

Plus besoin de rentrer chez soit et de conserver son pull-over ! Un positionnement d’autant plus intéressant que 1 français sur 3 shaiterait pouvoir piloter son bien être à distance selon une récente étude.

En tant qu’objet d’intérieur, Netatmo a voulu que son thermostat soit particulièrement design et a confié sa réalisation à l’architecte d’intérieur Philippe Starck. Ce thermostat commercialisé au prix de 179 euros devrait être compatible avec tous les modèles de chaudières. Son installation est résolument simple et peut être réalisée soit même à travers 2 connecteurs relativement standard. Ce thermostat sera sur le marché à la fin du mois et devrait faire sans nul doute une entrée remarquée dans la famille des objets connectés qui n’en finit pas de s’agrandir.

SOURCE:

iPHON

Lesnumeriques.com

clubic.com

LeFigaro.fr

COLIS WEB : LA LIVRAISON ULTRA EXPRESS EN 2H MONTRE EN MAIN.

Lorsqu’on effectue un achat sur des sites de vente en ligne, nous sommes toujours pressés qu’il arrive le plus rapidement possible quitte à aller le chercher nous même en magasin, un procédé bien étrange appelle « click and collect ». Nous vivons dans l’instantané et la perspective de devoir attendre nous est devenue totalement étrangère dans ce monde où tout va si vite. Une startup lilloise l’a bien compris et s’est lancé sur le créneau de la livraison ultra rapide. Un phénomène qui a d’abord touché d’autres pays comme l’Angleterre avant d’arriver dans l’hexagone.

Coliweb, notre jeune startup créée par Remi Lengaigne  à innover de manière assez impressionnante dans la livraison d’achat en ligne. A travers son réseau de coursiers et de boutiques physiques, l’entreprise arrive à assurer un service de livraison en moins de deux heures !!  Le cyber-acheteur impatient de voir son bien arriver va alors sélectionner l’option colis web dans ses choix de livraison lors de la commande. Néanmoins, l’enseigne dans laquelle il souhaite effectuer son achat doit se situer à proximité (même code postal) et avoir suffisamment de stocks à sa disposition. Les coursiers vont tout simplement récupérer le colis dans le magasin le plus proche du lieu de livraison puis le déposer au domicile du client. Le service est tellement opérationnel qu’une livraison de 2 h serait réalisée en moyenne en seulement 55 minutes !!!

54077865_PVI_0001_A794250_PS

De plus la prestation est moins chère et plus rapide que les solutions existantes actuellement comme Chronopost et TNT. En effet, l’offre reste compétitive comparé à ce qui se fait actuellement sur le marché: la livraison est facturée aux alentours de 12 euros aux enseignes qui de leur côté ne se privent pas pour répercuter les frais sur le consommateur.

La startup prévoit de lancer en 2014, un service de géolocalisation permettant de suivre le coursier tout au long de sa livraison dans le but de rassurer le client toujours plus exigeant et impatient.

Sources:

Blog.keycoopt

venteprivée.com

journaldunet

Avant les lunettes connectées, les gants connectés!

C’est l’hiver, il fait froid, on est tout emmitouflé dans ses vêtements chaud… et là, le téléphone sonne. Vous l’agrippez, avec deux doigts, le retourner, le regardez et tentez en vain de décrocher! Et oui, vous avez des gants, et l’écran tactile de votre smartphone ne répond pas au contact de la laine du gant. Vous loupez votre appel. C’était peut -être votre futur employeur que vous venez de rater… c’est ballot! Et bien tout ça, c’est finit, grâce au superbe BearTek Glove, le gant WiFi BlueTooth qui contrôle toutes les options de votre mobile connecté à distance!

Capture d’écran 2013-10-24 à 23.47.40

La première fois que j’ai vu ce gant, il était présenté dans l’émission de l’inventeur de l’année en 2012 et avait remporté la final tout en empochant 100 000 euros. Ici, il s’agit d’une société internationale qui commercialise le produit. A t-il revendu son brevet, le petit filou?

Pour ma part, je trouve l’invention géniale. Le principe est simple puisqu’il s’agit de différents points de toucher sur les doigts et d’un point d’activation sur le pouce, dont les combinaisons permettent de contrôler différentes fonctions de ses appareils à distance. C’est en quelque sorte une télécommande  dont les touches sont une gymnastique facile des doigts.
Et cet objet High Tech s’adresse à tout le monde, allant de la personne qui reste les mains dans les poches et qui peut donc changer de morceau ou décrocher son téléphone en un claquement de doigts, en passant par le motard qui écoute son émission de radio préférée et peut zappeur pendant la pub en restant les mains sur le guidon, en finissant avec le skieur ou snowboarder qui active sa caméra GoPro quand ça l’enchante, au moment où il saute d’un tremplin ou juste pour prendre un photo des montagnes! Bienvenue dans le monde des cyborgs.

Capture d’écran 2013-10-24 à 23.46.55
Bref, grâce à la connexion BlueTooth ou WiFi, c’est l’assurance de contrôler ses outils de poche fétiches à distance sans les manipuler.

Le gant snow coute 120$, le classique 95$ et le gant moto 145$.

A quand les chaussures connectées?

Sources:

http://www.beartekgloves.com/

http://www.presse-citron.net/beartek-gloves-rester-connecte-meme-avec-des-gants-video

Deux applications mobiles de la RATP récompensées par les usagers

En 2012, trois applications de la RATP ont été couronnées, dont une qui cartographiait les métro accessible aux personnes atteintes d’un handicape) . Cette année,  le groupe est encore récompensé. En effet, deux applications mobiles ont été gratifiées le jeudi 24 octobre,  lors du concours organisé par La Régie.

1- Vasymetro.com

Cette application est un plan interactif du métro, avec calculs de l’itinéraire (en seulement deux clics). Il marche même si on commet des fautes orthographe. De plus, cette dernière est disponible en français et en anglais

Vasymétro.com est pratique pour les touristes qui se perdent dans la fourmilière du métro parisien ou bien les « Nuls » des transports de la région parisienne.

2- Sharette

Cette application a reçu le prix « coup de cœur du public ». Elle permettra d’intégrer le covoiturage dans le panel le transport public. Cette plate-forme aidera à améliorer le réseau des transport. En effet,  grâce à  l’application « Sharette »  les usagers gagneront du temps et les conducteurs rentabiliseront leur trajet.

Peut-être, la RATP développera, dans l’application « Sharette », la possibilité de voyager dans la cabine du conducteur!

http://www.01net.com/editorial/606198/la-ratp-recompense-deux-applis-facilitant-le-quotidien-des-voyageurs/

PHONEBLOCKS : LE SMARTPHONE PUZZLE EVOLUTIF

Si tout  comme moi chaque année vous êtes las de voir sortir tous ces nouveaux Smartphones tout plein de nouvelles technologies, encore plus puissants et évidemment toujours aussi coûteux, faisant passer le votre pour un ancêtre, le Phoneblocks sera votre dernier téléphone !

Grâce à ce téléphone révolutionnaire, la fin de l’époque de l’obsolescence programmée se rapproche à grand pas. Il ne sera bientôt plus nécessaire de se sentir obligé de remplacer son téléphone à la moindre panne.

humanoides_fr_smartphone_phoneblocks_21

Dave Hakkens, un designer néerlandais a eu la brillante idée de mettre en place un Smartphone ultra-personnalisable fonctionnant comme un puzzle fait de blocs indépendants changeables et évolutifs. L’idée est celle d’un téléphone à la carte où l’utilisateur pourra choisir de remplacer chacun des composants du téléphone en fonction de ses besoins. Il s’agit du premier téléphone open source où chaque utilisateur pourra choisir le bloc technologique qu’il souhaite voir améliorer : l’amoureux de la photo mettra l’accent sur la densité de pixels tandis que le cinéphile sera d’avantage tourné sur la capacité du disque dur.

Phoneblocks offre ainsi une expérience unique, espérons que les entreprises adhèreront à ce projet pour un jour voir dans le commerce ce téléphone lego à durée de vie indéterminée.

Sources:

universfreebox.com

humanoides.fr

RECHARGER SON SMARTPHONE GRÂCE A SON URINE

Ce projet tout à fait loufoque nous vient tout droit de grande Bretagne. Une équipe de chercheur britannique a mis au point un procédé permettant de transformer notre propre urine en une source d’énergie. Il s’agit là d’une grande première qui repose pourtant sur une technologie déjà connue : les piles à combustible microbiennes. D’après les scientifiques, l’électricité produite a permis de recharger suffisamment un Smartphone pour envoyer des textos, surfer sur internet jusqu’à passer un bref coup de fil.

Plus besoin de creuser la terre à la recherche de pétrole, l’énergie du futur se cache en chacun de nous ! Avec près de 40 milliards de litres d’urine produit chaque jour à l’échelle de la planète, pourquoi n’a-t-on jamais pensé à transformer ce liquide en carburant depuis tout ce temps.

646950

On pourrait croire qu’il s’agit là d’un procédé hautement scientifique. Pourtant, le principe est assez simple comme l’indique le docteur Loannis Leropoulos : l’urine passerait à travers des piles à combustible microbiennes qui grâce à la dégradation de matière organique dégagerait de l’énergie certes en quantité limitée mais à un coût dérisoire. Pour ceux qui se voyaient déjà uriner sur leur téléphone portable dans l’espoir de le recharger, vous l’aurez compris ce procédé nécessite tout de même un dispositif conséquent.

Cette démarche écolo toute pleine de promesse n’en est qu’à ses débuts, les chercheurs ne comptent pas limiter leur invention à la simple recharge d’une batterie de portable. En, effet ils prévoient dans un avenir proche d’équiper nos salles de bains et toilettes de manière à les rendre complètement autonome en énergie. Vous savez à présent quoi faire pour réduire vos factures d’électricité, n’en versez pas une goutte !

Sources:

Futura-sciences.com

Geek attitude

BFM tv

La révolution de l’E-Sport: le cas MOBA

Dota2 vs. LoL

Attention, c’est la guerre des MOBA!
Que de quoi?!?

MOBA, Multiplayer Online Battle Arena, est un genre de jeu vidéo online piochant à la fois dans les jeux de stratégie, les jeux de rôles et les jeux d’action.
Le principe de ce jeu est simple: deux équipes de 5 joueurs (ou 3) s’affrontent sur une carte coupée en deux, protégeant leurs bases des assauts continus de vilains.

Ce jeu est gratuit mais se rémunère avec la vente de skins (habillages de personnages) ou de Power Ups pour augmenter de niveaux plus rapidement (modèle Buy-In-Game).
Les leaders du genre sont sans conteste League of Legends et Dota2 avec respectivement 12 millions et 500 000 joueurs uniques par jour. Riot Games (League of Legends) empoche grâce à son MOBA 150 millions de dollars par an… de quoi en attirer plus d’un!

Le réveil du Papa

Heroes of the storm

Le MOBA est donc un modèle économique de jeu online qui rapporte. Et ses deux plus gros acteurs se livrent une véritable guerre à coups de patchs, créations de nouveaux héros et organisation de tournois. Le monde de l’e-sport, en pleine explosion, voit de nouvelles stars émerger. Ainsi des joueurs peuvent gagner jusqu’à 1 million de dollars par an, ce qui est le cas d’Ocelote, joueur de LoL, se rémunérant grâces au championnats, sponsors et live streaming).

Mais à l’origine, c’est en quelque sorte à Warcraft III que l’ont doit ce genre de jeu. En effet, le jeu de stratégie offrait l’opportunité à chaque joueurs de créer des cartes personnalisées basées sur son univers et ses personnages. Certaines de ces cartes ont eu beaucoup de succès, ce qui fut le cas de la ‘custom map’ Defense Of The Ancients. Les deux créateurs de cette carte ont d’ailleurs été recrutés par Riot et Valve (Dota2), à l’époque où Blizzard, le développeur de Warcraft, n’avait pas flairé le potentiel sportif et économique que représentait le genre.
Mais cette période est dépassée. Aujourd »hui, Blizzard a attaqué en justice Valve et est en train de lancer son MOBA, Heroes of the Storm qui va, vraisemblablement regrouper un paquet de stars made in Blizzard, avec, j’espère, de nombreux crossover de personnages (Du starcraft dans warcraft).

Mais au vue de l’avance que Dota2 et LoL ont pris, et de leurs stratégie de pénétration très offensive envers les pays asiatiques, on se demande bien comment Blizzard va pouvoir s’imposer face à cette masse de joueur fidèles qui s’éclatent grâce aux nombreux tournois hyper populaires qu’organisent ces deux poissons. Ainsi, pendant The International 2013 (plus gros tournoi Dota2), l’équipe gagnante à remporté 1 437 204 dollars. De quoi faire saliver tous les geeks et casual gamers.

Les jeux vidéos ont donc de beaux jours devant eux. L’e-sport aussi. Une question: bientôt une discipline olympique?

Sources:
http://blog.francetvinfo.fr/game-lover/2013/10/21/heroes-of-the-storm-pourquoi-blizzard-se-lance-dans-le-moba.html
http://www.pcworld.fr/jeux-video/actualites,dota-2-valve-moba-esport-competition-patch-mise-a-jour-beta-nexon-coree-du-sud,543117,1.htm
http://www.jeuxonline.info/actualite/41146/the-international-2013-il-faut-retenir-tournoi

Adtrap: mort de la pub… ou du contenu de qualité gratuit?

Image

Adblock avait été la première solution logicielle à bloquer les publicités. Mais depuis peu, Adtrap, bloqueur publicitaire hardware, a fait son apparition sous la forme d’un boîtier. Ce boîtier coûte 139 dollars et bloque 99% des publicités.

Si cette offre est une véritable avancée technologique, elle n’en pose pas moins un important problème économique.

Si une navigation online qui n’est pas gênée par les bannières, pop ups et autres publicités intrusives est très alléchante, il demeure que de nombreux sites et blogs ont un système d’affaires basé sur la publicité. Dans ce sens Adtrap sonne la fin de certains sites qui perdent leur principale source de revenus.

Adtrap, si elle venait à se généraliser, équivaudrait-elle à la mort du contenu de qualité gratuit ? Il y a effectivement de grandes chances pour que les rares sites de média en ligne qui restent gratuits, soient ceux soutenus pas les multinationales, tuant ainsi les petits blogs (ou les forçant à recourir à un système d’abonnement), et amputant le web de l’une de ses principales richesses : la diversité de son contenu. Alors Adtrap, une bonne ou une mauvaise nouvelle ?

Un appareil photo sorti tout droit d’une imprimante 3D !

Il est désormais possible de concevoir soit même un appareil photo reflex argentique pour seulement 25 euros. Ce projet est l’œuvre d’un  jeune étudiant de saint Etienne Léo Marius passionné de photos et de modélisation 3D qui dans le cadre de ses études s’est penché sur la fabrication d’un appareil photo à l’aide d’une imprimante 3D. Il souhaitait à l’origine faire un appareil calqué sur le bon vieux boitier sténopé, l’ancêtre de l’appareil photo avant de se concentrer sur le reflex argentique classique.

L’appareil photo ne s’imprime évidemment pas d’une seule pièce mais nécessite l’impression de 19 pièces à assembler sur lequel il est possible par la suite de monter n’importe quel objectif d’appareil reflex. Une fois assemblé, l’appareil photo est totalement opérationnel.

FUNB2J0HIAQ897V.LARGE

Pour la conception et la modélisation de son projet, ce jeune développeur a utilisé des logiciels libres comme blender et open scad et a donné un accès ouvert aux sources permettant à chacun d’adapter voir d’améliorer son appareil photo, qu’il a d’ailleurs baptisé OpenReflex. De plus les plans de fabrication étant mis en ligne, tout le monde peut à présent à condition d’avoir à disposition une imprimante tridimensionnelle à disposition réaliser soit même son propre appareil photo avec un budget de 25 euros correspondant aux matières premières.

L’impression 3D n’en est qu’à ses débuts, l’exemple de ce jeune étudiant nous donne un aperçu des perspectives immenses et révolutionnaires que pourraient représenter cette technologie une fois déployée à grande échelle dans notre société à la fois sur notre façon d’approcher et concevoir les objets qui nous entourent.

Sources:

golem13

pourparlers.eu 

 

 

Le droit à l’oubli sur le net: futur proche ou utopie?

Image

Pour rebondir sur l’enthousiasme suscité par les applications qui limitent les traces laissées sur la toile, parmi lesquelles Snapchat, il est intéressant de regarder de plus près ces applications qui promettent le « droit à l’oubli ».

La tendance s’est développée il y a 2 ans avec l’apparition de Snapchat, dont les photos s’autodétruisent 10 secondes maximum après envoi. Aujourd’hui, pas moins de 200 millions de clichés « fantômes » sont échangés chaque jour (soit 4 fois plus que sur Instagram).

BurnNote permet déjà d’envoyer des e-mails et des SMS « fantômes » ; même Twitter a lancé son application éphémère, Twitter Spirit, qui permet de programmer la mort de ses tweets grâce à un hashtag.

Microsoft a, pour sa part, déposé en février dernier un brevet pour son concept d’e-mail avec une durée de vie prédéterminée : l’e-mail s’autodétruit à la date choisie par l’expéditeur. Une tendance qui semble s’ancrer de plus en plus.

La volonté affichée par l’utilisateur de ces applications : protéger sa vie privée.

Mais les données échangées ne laissent-elles vraiment aucune trace ?

Rien n’est moins sûr. Une faille a été décelée dans l’application Snapchat : les fichiers envoyés et reçus sont en réalité stockés sur le disque dur du téléphone. Twitter Spirit quant à elle « monétise » le droit à l’oubli : il faut autoriser l’application à mettre à jour son profil et même à poster des tweets à sa place.

Il semblerait donc que le respect de la vie privée et des données soient des concepts encore bien utopiques, et à l’heure où les business models « infomédiaires » fleurissent, un idéal bien difficile à atteindre.